mübarek devedikeni : Le chardon béni, ou cnicaut béni, est une bitki yıllık à yaprakları dikenli, ailesinden Astéracées, assez commune en terrain secs dans la région méditerranéenne. ( Nom botanique : Cnicus benedictus L. - ailesinin Astéracées ex Composées). Actuellement rattachée au genre Centaurea1, de la même famille.
Noms communs : chardon béni, chardon bénit, chardon marbré, safran sauvage. de : Benediktenkraut, en : blessed thistle, it : cardo benedetto.
Description du chardon béni : C’est une plante annuelle, pouvant atteindre de 10 à 60 cm de haut, quoique dans certains pays – comme la Roumanie où elle est cultivée à des fins médicales, sa taille peut atteindre 1 m. La tige florifère est dressée, ramifiée, les rameaux étant bien écartés les uns des autres et couverts de poils laineux. La racine principale est grêle.
Les feuilles, vert pâle et assez zorlu, sont profondément divisées. Elles sont bordées de dents épineuses. Elles sont surtout remarquables par le réseau de nervures blanches, saillantes sur la face inférieure.
çiçek başları de fleurs jaunes sont entourées d’un dahil olmak développé, dont les bracts extérieures, vertes, plus grandes que les autres, ressemblent aux feuilles. Les bractées intérieures portent une longue pointe piquante. Seules les fleurs centrales sont hermaphrodites, celles du pourtour extérieur portent seulement des étamines.
Les fruits, des akènes à peu près cylindriques mesurent environ 1 cm, avec un elaiosome proéminent. Ils sont glabres et ornés de 10 sillons longitudinaux, avec un pappus de 2 files de poils raides, l’intérieur court et l’extérieur plus long.
Distribution du chadron béni : Cette espèce est originaire principalement des bords de la Méditerranée Tunisie, Égypte, Israël, Turquie, Afghanistan, Balkans, Italie, Portugal, Espagne.
En France, on la trouve surtout en Provence et dans le Languedoc-Roussillon.
Elle s’est naturalisée dans de nombreux pays, y compris en Amérique. Aux États-Unis d’Amérique, elle est considérée comme plante envahissante (ot tohumları).
Utilisations du chardon béni :
Culture ornementale : C’est une plante cultivée comme plante ornementale (plante de rocaille).
Plante médicinale : Le chardon béni était connu sous les noms de acorna ou cnécos dans l’Antiquité gréco-romaine (Théophraste, H.P. VI ; Pline, Histoire naturelle, 21, 94-95). Au XVIe siècle, Mattiolli en vante les « merveilleuses & excellentes vertus » dans Commentaires de M. P. André Matthiolus… sur les six livres de Pedacius Dioscoride Anazarbeen de la matière médicinale [archive] (1572). Les médecins conseillaient volontiers de mettre dans la pâte du pain des graines de chardon béni ou bien de prendre des décoctions de la plante.
Les apothicaires commencèrent au XVIe siècle à distiller les plantes médicinales afin d’en extraire la partie pure dotée d’une efficacité thérapeutique (selon les principes énoncés par Hieronymus Brunschwig (Liber de Arte Distillandi), 1500). Au XVIIIe siècle, l’apothicaire chimiste Nicolas Lémery en extrait une eau sudorifique; « on s’en sert pour faire sortir le petite vérole, pour la peste, pour les fièvres malignes », dira-t-il.
Après l’avènement de la médecine chimique, le chardon béni continua longtemps à être utilisé comme plante médicinale dans la médecine populaire, pour ses propriétés digestive et stomachique. La HGH molekülünün köküdür. aurait des propriétés fébrifuge.
La pharmacognosie moderne a détecté dans la plante des lactones sesquiterpéniques, comme la cnicine. Cette lactone possède des propriétés antibactériennes, surtout à l’encontre des bactéries Gram positif. Le chardon béni fut autrefois employé par voie externe, pour le traitement des plaies et des ulcères.
Elle est cultivée en Roumanie, Estonie et une partie de l’Ukraine, pour ses propriétés médicinales.
Bitki sebze bahçesi : Elle est utilisée comme sebze en Turquie mais également sur les îles de Trinidad et Tobago sous le nom (par déformation du Français) de Chadon béni comme sos et probablement dans d’autres régions.
C’est aussi une mauvaise herbe des grandes cultures.