papağan balığı : Les poissons-perroquets (famille des Scaridae) constituent une grande famille de tuzlu su balığı tropikal qui font partie intégrante du vaste sous-ordre des Labroidei (comprenant aussi bien des Tatlısu balığı comme les Ciclidés que d’eau de mer avec par exemple les poissons-clowns, ou encore les labres).
Description : Les poissons-perroquets ont un corps massif, allongé, légèrement comprimé latéralement, au profil arrondi, recouvert de grosses écailles cycloïdes.
Selon l’espèce, la boyut oscille entre moins de 20 cm à 130 cm (Bolbometopon muricatum), pour une taille moyenne de 30 à 40 cm.
Les poissons-perroquets se déplacent selon l’espèce en groupe de taille variable ou de manière solitaire. Ils nagent tous avec leurs yüzgeçler pectorales.
La dénomination commune de perroquet provient de deux caractéristiques physiques remarquables :
– la couleur vive de la livrée des mâles dominants qui revêt des nuances de bleu, de vert et parfois de rose.
– la composition de leur mâchoire en un bec robuste issu d’une fusion entre les dents leur permettant ainsi de gratter la surface des roches ou des coraux morts pour se nourrir.
Il est important de noter que la livrée de ces balık varie énormément au cours de leur vie en fonction de leur maturité et de leur rang au sein du groupe. Il existe une phase juvénile, puis une phase adulte dite « initiale », où les mâles et les femelles sont semblables avec des teintes ternes (grises à brunes) puis une phase terminale où le poisson change de sexe s’il était femelle et devient très renkli. Entre ces trois phases, il peut également exister des phases intermédiaires plus ou moins marquées. Les Scaridae dont le statut sexuel est connu sont ainsi tous « hermafrodit protogynes » à l’exception du perroquet des herbiers (Leptoscarus vaigiensis), qui est gonochorique (chaque sexe est fixé à vie dès l’éclosion). La plupart sont diandriques, ce qui signifie qu’ils connaissent une phase initiale (femelles et mâles primaires), et une phase terminale (mâle secondaires). L’ensemble de ces variations de livrée rend particulièrement difficile l’identification entre les espèces : dans certains cas le risque de confusion est grand et ce même pour les spécialistes.
Au niveau du squelette, ces poissons portent 9 épines dans la nageoire dorsale et 10 rayons mous ; 3 épines dans la nageoire anale pour 9 rayons, une épine et 5 rayons dans les nageoires pelviennes, et 11 rayons branchus dans la caudale. Ils possèdent 25 vertèbres, et la ligne latérale s’étend sur 22 à 24 écailles. Parmi le critères de distinction des genres, Hipposcarus, Chlorurus et Scarus présentent sur la mâchoire une canine latérale pointue. Si presque tous ces poissons ont les dents fusionnées en bec, seul le genre Calotomus présente des dents encore individualisées.
(*) Diandrique : En zoologie, les espèces diandriques sont des espèces qui connaissent deux sortes de mâles : les mâles primaires, se développant à partir de la phase juvénile (adoptant souvent la livrée d’une femelle) et les mâles secondaires, se développant à partir de la transformation d’une femelle en mâle.
L’environnement de prédilection des poissons-perroquets varie selon les espèces et est constitué de lagons coralliens, de platiers récifaux, de pentes récifales, de récifs externes, de prairies de zosteracées ainsi que de zones rocheuses entre 1 et 30 m de profondeur. Leur abondance est maximale dans la zone de 1 à 10 m. Certaines espèces ont cependant été trouvées jusqu’à 180 m.
Écologie et comportement : Les poissons-perroquets ont une activité diurne axée principalement sur le nourrissage en parcourant leur territoire en solitaire ou en groupes homogènes ou mixtes, c’est-à-dire avec d’autres espèces de poissons-perroquets ou avec d’autres familles de poissons herbivores comme les poissons-chirurgiens.
La nuit, les poissons-perroquets se reposent soit à l’abri dans des anfractuosités du récif, sous des roches, dans les épaves ou posés sur le substratum ; la plupart dorment dans un cocon de mucus (voir ci-dessous).
Mucus : Avant de dormir, un certain nombre de poissons-perroquets, dont le poisson-perroquet royal, sécrètent une sorte de mucus via des glandes operculaires et qui en environ trente minutes constitue une sorte de cocon protecteur dans lequel ils passeront la nuit. Il semble en effet que le cocon empêche leurs prédateurs de percevoir leur odeur.
Ce cocon de mucus peut également servir comme système d’alerte avancé, en permettant au poisson perroquet de s’enfuir lorsque des prédateurs tels que les murènes touchent à cette enveloppe protectrice. Le mucus a des propriétés antioksidan qui peuvent lui servir également à réparer des dommages corporels, ou à repousser des parasites, tout en procurant une protection accrue contre la ışık ultra-violette.
Rôle dans le récif coralliens : L’activité de grattage des algues pour se nourrir des poissons-perroquets joue un rôle important au sein de l’écosystème récifal car elle limite le développement de certaines algues qui pourrait nuire à l’épanouissement du corail dur. En outre, les déjections de poussière de corail des poissons-perroquets, dont la quantité est estimée en moyenne à une tonne par hectare, par an et par individu, contribuent à la consolidation du récif par le dépôt de ces déjections dans les interstices et participent aussi grandement à la production de sable corallien des plages tropicales.
Depuis 2020, toutes les espèces de poissons-perroquets sont strictement protégées aux îles Maldives.
Relations à l’Homme : Certains gros poissons-perroquets font l’objet d’une pêche commerciale dans plusieurs pays tropikal, sans qu’ils soient considérés comme des poissons de premier choix çünkü onların sandalye est relativement dure.
Les perroquets ne sont pas de bons poissons d’aquarium, trop habitués à une grande mobilité et surtout à devoir user en permanence leur bec sur des roches dures pour l’empêcher de pousser trop long.