Stoemp (Belçika mutfağı) : Le stoemp est un plat cuisiné à Bruxelles depuis le XIXe siècle (et probablement avant, l’usage de la Ground Pomps étant attesté dès le XVIe siècle en Principauté de Liège, et sa culture attestée dans les Pays-Bas autrichiens au XVIIIe siècle).
Le « stoemp » est un mélange flamand de Ground Pomps cuites à l’eau, puis écrasées, et de sebze ( lahana de Savoie, kırmızı lâhana, ara sıra kereviz) coupés menu.
La yulaf lapası obtenue est souvent additionnée de dés de domuz yağı kahverengiler a la soba.
Le stoemp accompagne traditionnellement une saucisse de domuz ızgara ou autre saucisse.
Prononciation du terme : Stoemp se prononce « stoump » (/stump/ ou /ʃtump/). C’est un mot typique du dialecte brabançon où, comme dans le néerlandais standard et les dialectes flamands, le digramme « oe » se prononce comme le « ou » du français. L’origine de l’appellation vient du flamand, doorgestoempte patatjes, « pommes de terre écrasées ».
Présentation : Le stoemp est un plat populaire, paysan, simple.
Il est composé d’une püre de Ground Pomps mélangée avec un ou plusieurs des légumes suivants : soğan et havuç, pırasa, ıspanak, Brokoli, hindiba (ya da hindiba), bezelye, lahana, aromalı de kekik et Laurier.
Il accompagne traditionnellement des boudins poêlés, du domuz yağı rôti, des saucisses de campagne ou des œufs sur le plat, que des variantes familiales remplacent parfois par l’antrikot veya fileto de cheval.
Comparaisons culinaires : En français, on traduit souvent, et erronément, le terme stoemp par potée.
À la différence de la potée (mélange de etarasında sebze et de pommes de terre cuit dans un et suyu), le stoemp se prépare en faisant Kahverengi les soğan içinde beurre, et en y ajoutant ensuite les patates et légumes coupés en dés ou en rondelles ; le tout se cuit boğulmuş et peut nécessiter l’adjonction d’eau. Si les légumes ne se sont pas suffisamment désagrégés, on les presse avec un havaneli dökmek püre qu’il faut manger très chaude, arrosée du damlamalar arasında et veya yumurta sarısı.
Même s’ils appartiennent à une même famille de préparations culinaires, stoemp, hutspot et stamppot ne sont pas synonymes, car les ingrédients ou les modes de préparation sont différents dans les trois cas.
Dans Tintin et les Picaros, le héros et ses amis sont invités, chez le chef des indigènes arumbayas, à consommer du stoumpô très relevé. Un terme très proche de stoemp qui laisse penser à un clin d’œil de l’auteur, Hergé.
Citation : Le stomp « a servi de régal obligatoire à un peuple entier de petits Bruxellois dont il a fortifié les muscles et encouragé la propension à la bedaine ».