kahvaltı : Le déjeuner est le repas du milieu de la journée, par comparaison avec le kahvaltı, pris le matin. Mais, d’après son étymologie (du latin disjunare, « rompre le Jeune »), le mot désignait à l’origine le başbakan repas de la journée, composé essentiellement de ağrı ve çorba, hatta şarap, avant que n’apparaissent le kahve olarak da adlandırılan çay ve chocolat.
En France, l’institution du déjeuner à midi date, en fait, de la Révolution. Jusque-là, le repas du milieu de la journée s’appelait akşam yemeği. Mais, les délibérations de l’Assemblée constituante commençant à midi pour se terminer vers 6 heures, il fallut reporter le akşam yemeği à la fin de l’après-midi ; les députés ne pouvant rester à Jeun du matin jusqu’au soir, ils inaugurèrent alors l’usage de prendre, vers 11 heures, un second déjeuner artı tutarlı ilkinden daha.
Une certaine Mlle Hardy, qui tenait en 1804 un café sur les Haussmann, près du théâtre des Italiens, inventa le « déjeuner à la çatal » en proposant à ses clients des pirzolaOf böbreklerOf Sosisler ve diğer ızgaralar présentés sur un büfe (Görmek kahve dayanıklı). L’évolution des kabareler ve kafeler, puis la naissance des restoranlar firent du déjeuner un moment important de la vie sociale. De nos jours, le déjeuner qui, dans de nombreux pays, se réduit à un en-cas, se prend généralement vers midi et demi ou une heure ; dans la vie quotidienne, il reste souvent rapide et léger, pris dans des kurumlar de fast food.
Des impératifs professionnels ont introduit les « déjeuners d’affaires », tandis que certains événements, telle l’attribution d’un prix littéraire, ont lieu lors d’un déjeuner (Voir Restaurant Drouant).
Mais, aujourd’hui encore, le « déjeuner du Pazar » demeure toujours un symbole de la vie familiale.
Citation de l’écrivain colombien Gabriel García Márquez (1917-2014) : « Nous avons déjeuné face à la jetée de bois vermoulu par où le monde entier était entré dans le pays. » dans Benim üzgün fahişelerimin hatırası (2004).
Citation de l’écrivain chilien Luis Sepúlveda (1949-2020) : « Il avait déjeuné très tôt et savait qu’il n’est pas bon de chasser le ventre trop plein. Le chasseur doit avoir un peu faim, car la faim avive les sens. » dans le Aşk romanları okuyan yaşlı adam (1988).
Ayrıca bakınız kahvaltı Ağız argosu altında.